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Communiqué du 27/06/2022
Vendredi était un jour de deuil pour les droits des femmes. Aujourd’hui, le combat (re)commence.
Le collectif Ensemble Contre le Sexisme soutient les propositions de loi visant à inscrire dans la Constitution le droit à l’IVG.
L’alliance macabre de la réaction, de la misogynie et du sexisme a frappé durement le droit des femmes à disposer de leur corps en annulant la jurisprudence Roe V. Wade, supprimant de facto le droit à l’avortement aux États-Unis. Dans les heures suivant la décision de la Cour suprême, près d’une dizaine d’États ont déjà interdit l’avortement ou s’apprêtent à le faire, et les frontières de Gilead, la contrée liberticide imaginée par l’écrivaine Margaret Atwood, semblent déjà emprisonner les Américaines du Missouri, du Dakota du Sud, de l’Indiana, de l’Alabama, de l’Arkansas, du Wisconsin, du Kentucky, de la Louisiane et de l’Oklahoma.
Cette décision est terrible. Elle enchaîne les Américaines à leur corps et les plonge dans la clandestinité
et les risques mortels des avortements illégaux.
Notre sororité et notre soutien sans faille vont aux Américaines, cruellement victimes de l’emprise du patriarcat, notamment religieux. Nous nous tenons à leurs côtés et ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour défendre leurs droits fondamentaux.
Françaises, nous ne sommes pas non plus protégées de la chape de plomb de l’obscurantisme et de la régression lorsqu’on voit la force de l’extrême droite dans notre pays, et des militants qui prétendent défendre le caractère sacré de la vie, alors même que renvoyer l’avortement à la clandestinité tue de nombreuses femmes.
La lutte pour un droit à l’avortement effectif et sécurisé est un combat mondial.
En France, nous revendiquons l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution et nous soutiendrons les propositions de loi qui s’inscrivent dans ce but. Il en va de même pour la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
La constitutionnalisation du droit à l’avortement n’est toutefois pas suffisante : il est indispensable de garantir l’effectivité de ce droit sur tout le territoire. Les financements des centres de planification familiale doivent être sanctuarisés et l’accès à l’IVG doit être renforcé dans les centres de santé et les hôpitaux, en permettant aux femmes de choisir leur méthode abortive. Il nous faut également garantir la souveraineté de la France dans la production de la pilule abortive comme le réclame le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Enfin, la liberté d’accès à la contraception doit être protégée à tout prix.
Nous en appelons donc au Président de la République et aux parlementaires : il est urgent d’agir et de garantir en France le droit constitutionnel des femmes à disposer de leur corps face à la coalition dramatique de la haine des femmes, du sexisme et des forces réactionnaires.
Le Collectif Ensemble Contre le Sexisme
Yseline FOURTIC-DUTARDE et Catherine LADOUSSE, co-présidentes du Collectif
Contact presse : ensemblevslesexisme@gmail.com / 06 59 39 14 84
Communiqué 30/05/2022
Après 5 ans d’engagement contre le sexisme, le collectif « Ensemble contre le sexisme » se constitue en association pour pérenniser son action et peser encore plus fort dans les décisions publiques
Le 17 mai lors d’une Assemblée générale réunissant l’ensemble des associations du collectif Ensemble contre le sexisme, était officiellement créée une nouvelle association féministe dont l’objet principal est l’instauration d’une Journée nationale contre le sexisme le 25 janvier de chaque année. Les deux co-présidentes de l’association élues à l’unanimité – Yseline Fourtic-Dutarde (Assemblée des femmes) – qui succède à Moira Sauvage – et Catherine Ladousse (Cercle InterElles) – se sont réjouies de la nomination d’Elisabeth Borne première ministre et entendent très vite lui proposer l’instauration officielle de cette journée.
Yseline Fourtic-Dutarde, issue de la nouvelle génération, a déclaré « la constitution en association inaugure pour notre collectif un nouveau quinquennat de lutte contre le sexisme grâce à l’implication de l’ensemble de ses militant·es dans tous les segments de la vie professionnelle, économique et sociale ». Autant de représentantes élues au sein du nouveau Conseil d’administration.
La marraine d’Ensemble contre le sexisme, Laurence Rossignol, sénatrice et ancienne ministre des droits des femmes a confirmé l’importance d’une mobilisation large : « La force d’Ensemble contre le sexisme est le rapprochement d’associations diverses qui agissent dans tous les champs de la société car le sexisme est systémique et empêche d’aller plus loin vers l’égalité, même si beaucoup de choses ont progressé ces dernières années ».
Le regroupement des 40 associations membres a été initié il y a 5 ans avec la tenue d’une première journée nationale contre le sexisme le 25 janvier 2018. Cette journée symbolique a pour but d’inciter les pouvoirs publics à sensibiliser l’ensemble des Français et des Françaises aux conséquences dramatiques de la perpétuation du sexisme dans notre société tout en proposant des solutions concrètes pour éradiquer ce fléau.
Les associations membres du collectif – qu’elles œuvrent contre les violences, l’élimination du plafond de verre en entreprise, l’accès des filles aux filières scientifiques, la représentation des femmes dans la culture ou les medias… – partagent la même conviction : le sexisme, ancré dans notre société depuis le plus jeune âge, représente l’obstacle majeur à l’égalité entre les femmes et les hommes, entravant la liberté des femmes à chaque étape de leur vie privée et professionnelle. C’est dans la remise en cause des stéréotypes de sexe et l’élimination des biais de genre qu’une société meilleure peut advenir pour les femmes comme pour les hommes.
Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes et le 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ont permis de mettre en visibilité et de faire avancer certaines causes, dont celle des violences. La lutte contre le sexisme mérite une journée nationale dédiée et le collectif milite pour la création de cette journée afin de mobiliser un large public au plan national.
A l’aube de la prise de contact avec le nouveau gouvernement, Catherine Ladousse, a tenu « au nom du collectif, à remercier la ministre Elisabeth Moreno pour son action et le soutien qu’elle a apporté au collectif durant ces deux années ».
Le collectif souhaite que ce nouveau quinquennat marque la fin des inégalités entre les femmes et les hommes en s’appuyant sur les mesures concrètes de son plaidoyer pour un quinquennat anti sexiste et féministe. L’association se tient d’ores et déjà à la disposition d’Isabelle Rome pour préparer la prochaine journée nationale contre le sexisme du 25 janvier 2023.
Conseil d’administration
Co-présidentes : Yseline Fourtic-Dutarde (Assemblée des femmes) ; Catherine Ladousse ( Cercle InterElles)
Secrétaire générale : Gabriela Bélaid (CentraleSupelec au Féminin)
Trésorière : Corinne Hirsch (Laboratoire de l’Egalité)
Vice-présidentes : Brigitte Gresy (membre experte) Elisabeth Richard (Women in Networking) ; Moira Sauvage (Femmes à la Une ) ; Carole Thomas (COM-EGALITE)
Autres membres :
Blandine Métayer – AAFA – Tunnel de la comédienne de 50 ans / Dominique Lassus-Minvielle – Administration Moderne / Laurence Beldowski – Assemblée des Femmes / Aline César – ASTREA / Marie-Noëlle Bas – Chiennes de garde / Sarah Mantah – CLEF / Jocelyne Adriant-Mebtoul – Femmes du Monde et Réciproquement / Sylvie Pierre-Brossolette – Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes / Isabelle Blin – ONU Femmes France / Laurence Rossignol – Sénatrice, marraine) / Claudine Schmuck – membre experte
Ensemble des associations membres d’Ensemble contre le sexisme : AAFA – Tunnel des 50, Administration Moderne, Assemblée des femmes, Association Française des Femmes Juristes, ASTREA, BECOMTECH, BPW France, Centrale Supélec au Féminin, Cercle InterElles, Chiennes de garde, COM- ÉGALITÉ, Conseil national des femmes françaises, Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF), Dans le genre Égales, Excision, parlons-en !, Femix’Sports, Femmes Ingénieures, Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir (FDFA), Femmes solidaires, Fédération Nationale des CIDFF (FNCIDFF), Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF), Financi’Elles, Fondation des Femmes, Global Contact, Grandes Ecoles au Féminin, Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE), JUMP, Laboratoire de l’Egalité, Mouvement HF, Mouvement français pour le Planning familial, Observatoire de la qualité de vie au travail, ONU Femmes France, Politiqu’elles, Prenons la une, Science-Po au Féminin, Social Builder, Union des Jeunes Avocats (UJA), Women in Networking (WIN), Women Safe.
Communiqué 24/01/2022
25 janvier 2022 : 5ème journée nationale contre le sexisme depuis la cité audacieuse en visio conférence
La vie sans sexisme, c’est possible !
A 3 mois de l’élection présidentielle, le Collectif Ensemble contre le sexisme et ses 40 associations membres organisent leur 5ème Journée Nationale contre le Sexisme et interpellent les candidat.e.s en proposant 22 engagements pour un quinquennat féministe. Ce « Plaidoyer pour une élection présidentielle antisexiste » est issu des travaux du Collectif depuis cinq ans et propose des solutions concrètes et opérationnelles pour éradiquer le sexisme dans tous les champs de la société : éducation, sport, travail, culture, santé, communication… Cette année trois tables rondes sont organisées pour débattre de l’invisibilisation des femmes, des paris truqués de l’orientation et des antidotes à la violence. Elles seront animées par les journalistes de Femmes Ici et Ailleurs, partenaire de cet évènement.
Cette journée a été lancée le 25 janvier 2018 pour inciter les pouvoirs publics à sensibiliser l’ensemble des Français et des Françaises aux conséquences dramatiques de la perpétuation du sexisme dans notre société. Les associations membres du collectif partagent la même conviction : le sexisme est systémique et l’obstacle majeur à l’égalité entre les femmes et les hommes entravant la liberté des femmes à chaque étape de leur vie privée et professionnelle. C’est dans la remise en cause des stéréotypes de sexe et l’élimination des biais de genre qu’une société meilleure peut advenir pour les femmes comme pour les hommes. Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes et le 25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ne suffisent pas. La lutte contre le sexisme mérite une journée nationale dédiée et le collectif milite pour la création de cette journée afin de mobiliser un large public au plan national.
« Chaque année, notre journée nationale contre le sexisme réunit toujours plus de participant·es, sans doute parce que la prise de conscience de l’écart entre la « libération de la parole » générée par le mouvement #Metoo en 2017 et les progrès attendus sur les questions du sexisme est de plus en plus flagrant. Quand il ne s’agit pas de recul, notamment dû à la crise sanitaire qui a creusé les inégalités et fragilisé encore plus les femmes en aggravant leur charge mentale sans compter l’explosion des violences domestiques pendant cette période » rappelle Laurence Rossignol, initiatrice du collectif et Présidente de l’Assemblée des Femmes.
Ainsi, près de 600 personnes sont déjà inscrites à cette cinquième édition qui se déroulera dans un format digital compte tenu des restrictions sanitaires. Les intervenantes seront réunies à la Cité audacieuse et remettront, à l’issue de la journée, le plaidoyer à Elisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier Ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’Egalité des chances.
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